Sahel : des partenaires techniques et financiers prennent part à un atelier de partage d’expériences des projets agricoles au Sénégal

a capitale sénégalaise, Dakar, abrite ce mardi 14 juin 2022, un atelier consacré au partage d’expériences des projets agricoles mis en œuvre dans les pays du Sahel organisé par le G5 Sahel et de trois agences spécialisées des Nations unies.

Les participants, essentiellement composé de partenaires techniques et financiers planchent sur le Programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, conflits et changements climatiques (SD3C).

Signalons que le Programme SD3C, piloté par le G5 Sahel, une organisation comprenant le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad sachant que le Mali s’en est récemment retiré.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Programme alimentaire mondial et le Fonds international de développement agricole contribuent à sa mise en œuvre.

Avec un budget initial de près de 114 milliards de francs CFA, le Programme conjoint Sahel en réponse aux défis Covid-19, conflits et changements climatiques a pour objectif l’« accroissement de la productivité agricole, forestière, de pêche et d’élevage ».

Pour ce faire, ce programme mise sur des pratiques et techniques « résilientes » aux changements climatiques, dans sa zone d’intervention constituée du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Sénégal et Tchad, selon Benoit Thiery, représentant du FIDA en Afrique du Centre et de l’Ouest.

Le SD3C a aussi pour objectif de favoriser l’intégration économique des pays concernés, avec des interventions visant à renforcer les marchés transfrontaliers et à sécuriser les transactions frontalières, a indiqué M. Thiery.

« Le Sahel est confronté à de nombreux défis multidimensionnels et souvent interconnectés », a-t-il souligné.

L’insécurité transfrontalière, la dégradation des terres, la gestion durable des ressources naturelles et la sécurité alimentaire font partie de ces défis, selon le fonctionnaire du FIDA.

Il a insisté sur la nécessité d’une « confrontation » des structures intervenant dans la zone du Sahel et s’occupant de ces questions.

Moctar FICOU / VivAfrik